Paysages autrichiens
Le départ de la grande ville de Vienne se fut tout en douceur; les pistes cyclables, le déjeuner de viennoiseries, le beau temps et les champs de tournesols nous simplifièrent la vie.
Encore incertains de notre itinéraire prochain, on avance quand même en espérant que la décision nous tomberait sur la tête, ce qu’on s’entend est une assez mauvaise idée. Mais, un matin, un choix plus simple s’offre à nous : monter 700m en 20km dans les montagnes, ou prendre le train pour s’épargner cette montée. Orgueilleux comme nous sommes, nous avons donc passé 3h debout sur les vélos, en top de sport, la sueur inondant notre peau brûlante au soleil, à se vider de toute l’énergie restante de la journée. Mais la vue, de là haut, splendide. Rendu au top, après 90km (si proche du 100) cette journée là (je sais pas comment on a fait pour survivre), on s’est trouvé un endroit reclus dans les bois pour y passer la nuit. Le camping sauvage étant strictement interdit en Autriche, il y avait un petit stress de se faire prendre. Le départ le lendemain se déroula donc rapidement, et tôt.
Rendu là, une vraie décision doit être prise, sur si on descend passer quelques jours en Slovénie ou on continue en Autriche, sur la Mur, avant de faire les lacs. La décision, je crois, à été la plus longue, la plus difficile, la plus changeante de toutes les décisions qu’on ait jamais prises. Au final, après avoir changé d’idée au moins 3 fois, après en avoir discuté avec des inconnus, après des heures de recherches et une journée de repos a y réfléchir, nous nous dirigeons ensuite pour la rivière de La Mur (se prononce l’amour) commençant à Graz, (qui est très jolie).
Cette décision fut, sommes toute, probablement une des meilleures qu’on ai jamais prises. La rivière, enclavée entre des montagnes gigantesques, parfois style Evian, avec de la neige au sommet, et autour des prairies, des forêts, des châteaux, des églises, des vaches, des ponts, des vallées, des montagnes, des montagnes et des montagnes. Jusqu’à rendre Élisa anxieuse de ne plus voir l’horizon. Mais le spectacle pour les yeux, qui dura quelques jours, restera pour tous un top. Malgré les quelques montées et les campings insensés (style parking parfois), les journées furent plus spectaculaires les unes que les autres. Nous arrivons au bout de la piste de la Mur à St- Michael et traversons le 19 juillet pour poursuivre notre périple en longeant la Enn (l’Amour et la haine…).
Toujours une joie immense de lire la routine de vos prouesses! Tous ces paysages de rivières et montagnes, c’est essoufflant même en imagination.
Profitez au maximum des 3 semaines pittoresques qui vous restent à vivre.
Bravo pour la qualité de vos reportages!
Bonjour la belle « gang »,
Merci de nous faire visiter ces montagnes autrichiennes(sans toutefois les escalader).je vous trouve assez intense,mais vous êtes JEUNES!!!
Vous avez toujours le sourire,C’est épatant!!!
Bonne continuation
Des bisous et câlins de la part de Michel aussi.
Merci Romane de nous traduire vos états d’âme…et tant mieux si votre décision fut la Bonne! Stella. Je laisse Momo vous dire un mot.
Bonjour les cycliste du Bic,
Je vous suit depuis le début.Que de textes imagés et Que de photos parlantes.
Vous êtes inspirants, volontaires, disciplinés,tenaces, beaux.Je voudrais être
écrivain pour pouvoir vous encenser à votre juste valeur.Vous êtes incroyables!
Je vous embrasse. Je vous aime. Momo…et son étoile.
wow! j’ai tout lu en rafale (foret sans internet oblige…) il y a des panorama spectaculaire! et bravo pour votre grosse côte!!