Autriche
Terminus, Linz. Les pistes cyclables autrichiennes nous accueillent avec classe. Nous en sommes déjà à notre quatrième pays. Est-ce le temps qui passe trop vite ou l’Europe est-elle si petite? Sûrement un mélange des deux. Le Danube nous donne l’impression d’un lit douillet après l’itinéraire montagne russe de la Tchéquie. On va vite, enfin. Pourtant, le 100 km/jour nous glisse des doigts. Mais bon, c’est beau et facile, je serais fou de me plaindre. On décompense sur les abricots, ils sont devenus un groupe alimentaire incontournable de notre alimentation.
Nous avons rencontré des Français et c’est le premier repas qu’on partage depuis Copenhague, il fallait bien que l’on exerce nos aptitudes sociales un peu.
On roule comme dans une carte postale, entre les vignobles, les ruines de châteaux, les vieux villages et les églises. Maman, avide de clichés, dégaine sa nouvelle caméra plus vite que son ombre pendant qu’on attend, mitigé entre exaspération et émerveillement.

Danube bleu?
Je
Vienne arrive rapidement dans le portrait, sans prévenir, c’est l’entrée dans une ville la plus facile qu’on a jamais faite. C’est d’ailleurs une ville adaptée pour le vélo. On passe notre première nuit dans un camping aux fortes allures de terrain vague. Le lendemain, on se réveille tôt pour aller déjeuner chez Léna (qui avait habité six mois à Rimouski) et sa famille, où nous avons retrouvé la professeure de maternelle à Élisa, le monde est petit. Ensuite, nous errons dans Vienne à la recherche de cartes de pistes cyclables pour la suite du voyage. On se retrouve finalement pour faire une sieste dans notre appartement, loué pour trois nuit. Vienne fut, pour l’instant, la ville la plus appréciée, pour sa calme vivacité, son architecture et la gentillesse des gens. La température, qui n’était pas trop chaude cette fois, nous l’a montrée sous son meilleur jour. Nous y vîmes les appartements de Mozart, un musée sur la musique, deux concerts et deux films extérieurs d’un festival gratuit, un ballet et un film de Yoko Ono et de John Lennon que je ne tenterais pas d’expliquer… car je n’y est rien compris, un délire artistique j’imagine.
Demain (9 juillet), on laisse Vienne avec peu de certitude sur nos destinations futures.

Café viennois à Vienne

Même des sushis maison!
Bravo pour l’auteur! Le texte est magnifique, les photos de « cartes postales « appropriées. Ça sent le repos, la musique, le vélo en ville, la bouffe, Le bonheur. Strauss s’est trompé, le Danube n’est pas bleu.
Bonne fin de voyage!
Allo vous cinq!
J’avais pris du retard dans mes lectures (dans les campings ici aussi l’accès n’est pas toujours évident…) et je viens enfin de prendre quelques minutes à faire un tour de vélo express avec vous.
Merci de prendre le temps de nous partager photos et commentaires de votre voyage.
C’est toujours agréable de vous lire.
Je vous embrasse bien fort. Soyez prudents et continuez de bien
profiter des merveilles européennes. À bientôt.
Bonjour les cyclistes du Bic
Bravo à l’écrivain qui a réussi à nous partager vos états d’âme tout en finesse.
Vous ne cessez de vous ajuster, de vous dépasser pour vaincre obstacles et défis
avec parfois de belles récompenses inattendues. Merci de nous épater de vos exploits
C’est votre « Compostelle » ou « iron man » à vous…la face cachée du voyage. Bonne
poursuite et vive la famille. Affection, Stella et Momo
Que tu as une belle plume, Victor!
Isabelle C. xxxx