Iles-de-la-Madeleine
Terre en vue!
(P.S.: nous sommes maintenant aux Îles Mingan- 15 juillet)
Notre terre natale est en vue, nous revoici au Québec, aux Iles-de-la-Madeleine. Comme il y a quatre ans, nous entrons au pays… via l’Ile d’Entrée, cette ile anglophone isolée du reste de l’archipel et qui compte une soixantaine de résidents. Aussitôt à terre, nous escaladons Big Hill, cette colline balayée par le vent qui souffle en rafale en cette fin d’après-midi brumeuse. Le paysage est fabuleux sur l’Ile d’Entrée, ces collines fleurise et sans arbres, où broutent les vaches en liberté. Et on est hors du temps lorsqu’on s’arrête au resto ou que l’on achète des homards des pêcheurs qui terminent leur saison. On rencontre aussi Pierre-Luc que l’on invite à l’apéro et qui viendra au feu de plage en soirée. Il travaille pour Hydro à la génératrice qui alimente l’île en électricité.
Le 1ier juillet, par grand beau temps, voguons à voile avec un cap sur la marina de Cap-aux-Meules. Nous assistons au spectacle et aux feux d’artifice de la fête du Canada après une visite au resto des Pas Perdus.
Puis le lendemain, nous naviguons vers Havre-Aubert, où Réal, le toujours aussi accueillant gérant de la marina, prend nos amarres. Quel sympathique endroit et quel site, en plein milieu de la Grave, le cœur historique et touristique des Iles ! Nous avons la chance de se faire prêter la voiture de Marthe et Carold, des amis des beaux-parents. On peut donc visiter nos incontournables : plage de Havre-aux-Maison, fromagerie Pied-de-vent, Grande Échouerie, Grande Entrée, Abri de la tempête, etc.
Nous rendons aussi visite à Ludovic, le fils de mon ami Jean-Marc, qui travaille aux Iles cet été. Il vient au bateau avec ses amis un après-midi et on décide de plonger à un site pas bien loin de la marina. Elisa attrape son premier homard à mains nues, Romane montre son extraordinaire résistance au froid en nageant avec son wetsuit court, Victor montre son œil aiguisé de pêcheur. On revient au bateau gelé, pour bavarder devant une tisane bien chaude.
Durant notre séjour aux Iles, comme il ne fait pas très chaud, on se rend régulièrement au café de la Grave en soirée écouter les musiciens et chanteurs. On joue aussi aux cartes dans ce café-resto où on se sent un peu chez nous. Romane nous surprend tous en allant jouer du piano, elle qui est rouillée après 6 mois sans pratique. On profite des derniers moments à la marina.
Notre séjour aux Iles et notre voyage en famille tire à sa fin, la météo est favorable et le camp de musique d’Élisa et Victor approche. Nous appareillons le 7 juillet, direction Rivière-au-Renard, 165 miles nautiques à la voile puis à moteur, une belle traversée qui se termine par une pêche aux maquereaux, Victor et moi, près de Forillon et du phare de Cap Desrosiers.
On contourne ensuite la pointe de la Gaspésie, et nous sommes accueillis par Stella et Momo, qui nous saluent du haut de leur camping à l’anse au Griffon. Et c ‘est ainsi que se termine notre voyage en famille, avec un certain vague à l’âme. Après un apéro et souper en compagnie de tante et oncle, demain, nos campeurs prennent l’autobus pour Rimouski puis iront vers le camps de musique de la Matapédia.
C’EST PAS MAL BEAU AU QUEBEC ITOU.
VOS MAGNIFIQUES PHOTOS EN TÉMOIGNENT LARGEMENT
BIENVENUE CHEZ-VOUS
LOULOU ET SERGE
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LOULOU ET SERGE
Les Îles-de-La-Madeleine n’ont jamais été aussi belles que dans vos photos! La description que vous en faite est toujours aussi poétique! Le bonheur transpire, votre odyssée se termine de façon superbe. Bravo!
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Hey rebonjour, ce fur un vrai plaisir de vous suivre, vous m’avez fait vivre de beaux moments hiver comme été. Vos talents de photographes, conteurs, plongeurs sont impressionnants. Je vous remercie de votre générosité , de votre facilité à partager… C’est ça être humain… À bientôt
Nathalie xxx
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