Santiago de Cuba
(Vous pouvez aller voir les photos de l’autre blogue qui ont pu être publiées…)
(Nous vous remercions aussi pour tous vos commentaires, ça fait vraiment plaisir de vous lire même si on ne répond pas…)
Le 27 février dans la matinée, nous avons migré de l’ancrage, où s’est faite la partie inspection avec la madame de l’agriculture, vers la marina, où les autres douaniers ont vérifié nos papiers. La marina, contrairement à celles des Bahamas, contient des bateaux non seulement des États-Unis et du Canada mais aussi de la France, de la Suède, de la Hollande et de l’Australie. À 20 minutes de taxi ou 45 minutes de bateau cubain (45 minutes sans compter le temps d’attente qui peut très bien aller jusqu’à une heure) se trouve la ville de Santiago.
Pour notre première journée, nous nous sommes entassés dans un minuscule taxi et avons observé les gens par les fenêtres. Tout le monde attend. En périphérie de la ville, il y a des dizaines de personnes qui attendent des autobus qui n’arrivent jamais. Des gens sont assis sur leur perron et regardent d’autres personnes passer, le temps passer… Dire que chez nous, le temps c’est de l’argent… Plus nous approchions du cœur de la ville, plus les rues étaient bondées et plus les têtes se tournaient vers nous, même à travers la vitre. Le chauffeur nous a laissé devant le bureau de change et nous avons attendu papa (parti au bureau de change) dans une petite place. Les regards et les petits sifflements ou commentaires sur nous étaient constants et assez désagréables, comme si les cubains n’avaient jamais vu de grandes personnes, les gars comme les filles. J’ai regretté de ne pas avoir de longue robe laide dans mon placard. Nous avons croisé par hasard le même band que nous avions rencontré 4 ans auparavant, los Jubilados del Caribe. Ils ont encore une fois invité un Victor gêné et mal à l’aise à venir faire des maracas. Sur la grande place, nous sommes tombés sur un des douaniers qui se souvenait de nous et qui nous a parlé en français. Il nous a amené dans un petit resto sur un toit avec une vue panoramique de Santiago de Cuba et a déniché du rhum de 15 ans d’âge pour papa au prix des Cubains. Nous sommes allés dans le grand marché chercher du frais mais il était presque 4 h et il ne restait plus grand chose. Nous avons aussi essayé de faire de l’Internet sur la place en face du Grand Hotel où on peut faire une heure d’Internet pour 2 ou 3 CUC. Nous n’avons pas vraiment réussi (un blogue sans photos seulement, même pas les courriels) mais au moins on a eu droit à un chouette tour de magie où maman s’est même fait ôter son soutien-gorge (un faux évidement) !
Le 28, nous avons décidé d’essayer la launcha, le traversier utilisé par les cubains, qui transitent entre la marina, Granma (l’île de pêcheurs en face de Santiago) et le centre-ville. Nous avons attendu qu’une demi-heure au terminus près de la marina. Pendant le trajet, les parents ont parlé avec un pêcheur qui, pour 100 pesos cubains (environ 3$), nous a ramené 30 œufs (pêle-mêle dans un sac de plastique) et 2 pains à la fin de la journée. Nous sommes retournés à la place faire de l’Internet mais sans plus de succès. Les rues sont plus calmes en ce dimanche mais il y a tout de même beaucoup de personnes assises sur le pas de leur porte à regarder le monde passer, le passe-temps favori des cubains on dirait bien. Nous avons déambulé dans la ville tout l’après-midi avec quelques arrêts : la boulangerie d’une rue piétonne, un resto de glace qu’on aurait dit sorti d’un autre monde, un concert privé d’un gars qui jouait de la batterie sur son toit et que sa grand-mère nous a invité à voir. Nous avons repris la launcha de 18h, enfin de 19h…
Le lendemain, c’était la journée école/stockage d’eau/collecte d’info des autres navigateurs/lavage à la main/cuisine. On a aussi rencontré des Français, avec qui on a fait quelque fois l’apéro. Quand on était sur leur bateau, ils ont aussi invité un autre Français, navigateur depuis 18 ans, maintenant en solitaire (ses enfants sont grands et sa femme restée en Irlande). Il ressemblait physiquement à un naufragé sur une île oubliée…
Mascaret est à peu près prêt pour aller dans les Jardins de la reine. Départ le 1e mars à 3h00 du matin pour Marea del Portillo, dernier arrêt sur la côte avant les Jardins.
Chère Élisa bien contente de te lire. Tu sais, je crois parfois que ce qui est la plus grande différence entre les cultures tient peut-être dans cette notion du temps. En tout cas, du temps, il me semble que vous en avez cet hiver, alors profitez-en bien!!
Ici ça va vite, nous allons vers un printemps lumineux et bien occupé!
Je t’embrasse chère Élisa, toi et tes 4 autres compagnons de voyage
XXX
Chère Élisa bien contente de te lire. Tu sais, je crois parfois que ce qui est la plus grande différence entre les cultures tient peut-être dans cette notion du temps. En tout cas, du temps, il me semble que vous en avez cet hiver, alors profitez-en bien!!
Ici ça va vite, nous allons vers un printemps lumineux et bien occupé!
Je t’embrasse chère Élisa, toi et tes 4 autres compagnons de voyage
XXX
Chère Élisa bien contente de te lire. Tu sais, je crois parfois que ce qui est la plus grande différence entre les cultures tient peut-être dans cette notion du temps. En tout cas, du temps, il me semble que vous en avez cet hiver, alors profitez-en bien!!
Ici ça va vite, nous allons vers un printemps lumineux et bien occupé!
Je t’embrasse chère Élisa, toi et tes 4 autres compagnons de voyage
XXX
Content d’avoir de vos nouvelles. Vous allez nous manquer samedi à la cabane à sucre. On va surement se sucrer le bec à votre santé. Claire et moi prévoyons aller à Cuba à la fin août. On a bien hâte d’aller voir de nos propres yeux. A+
Content d’avoir de vos nouvelles. Vous allez nous manquer samedi à la cabane à sucre. On va surement se sucrer le bec à votre santé. Claire et moi prévoyons aller à Cuba à la fin août. On a bien hâte d’aller voir de nos propres yeux. A+
Content d’avoir de vos nouvelles. Vous allez nous manquer samedi à la cabane à sucre. On va surement se sucrer le bec à votre santé. Claire et moi prévoyons aller à Cuba à la fin août. On a bien hâte d’aller voir de nos propres yeux. A+
Équipage bonjour,
Le bonheur de vous lire, pendant que le chat se prélasse dans le solarium è l’abri du vent frette. Sous les néons, poireaux, oignons, poivrons et autres gourmandises végétales progressent et le contrat du panier de légumes a été posté. Le temps est froid pour fin mars; Pâques dans 3 jours et il y a encore beaucoup de neige. Cuba, île de la paresse alors? J’espère que vous entendrez des airs du Buena Vida Social Club de la Havane, ça swing. On dit que les instruments les plus simples sont les plus difficiles à jouer, Victor, c’est vrai ? Je suis certaine que Nathalie a ‘aimé’ le tour du soutien-gorge, qu’on ne voit pas sur la corde… 😉 Bons vents!
Équipage bonjour,
Le bonheur de vous lire, pendant que le chat se prélasse dans le solarium è l’abri du vent frette. Sous les néons, poireaux, oignons, poivrons et autres gourmandises végétales progressent et le contrat du panier de légumes a été posté. Le temps est froid pour fin mars; Pâques dans 3 jours et il y a encore beaucoup de neige. Cuba, île de la paresse alors? J’espère que vous entendrez des airs du Buena Vida Social Club de la Havane, ça swing. On dit que les instruments les plus simples sont les plus difficiles à jouer, Victor, c’est vrai ? Je suis certaine que Nathalie a ‘aimé’ le tour du soutien-gorge, qu’on ne voit pas sur la corde… 😉 Bons vents!
Équipage bonjour,
Le bonheur de vous lire, pendant que le chat se prélasse dans le solarium è l’abri du vent frette. Sous les néons, poireaux, oignons, poivrons et autres gourmandises végétales progressent et le contrat du panier de légumes a été posté. Le temps est froid pour fin mars; Pâques dans 3 jours et il y a encore beaucoup de neige. Cuba, île de la paresse alors? J’espère que vous entendrez des airs du Buena Vida Social Club de la Havane, ça swing. On dit que les instruments les plus simples sont les plus difficiles à jouer, Victor, c’est vrai ? Je suis certaine que Nathalie a ‘aimé’ le tour du soutien-gorge, qu’on ne voit pas sur la corde… 😉 Bons vents!
Bonjour groupe!
Je suis toujours heureuse de vous suivre, je pense a vous
Bises
Bonjour groupe!
Je suis toujours heureuse de vous suivre, je pense a vous
Bises
Bonjour groupe!
Je suis toujours heureuse de vous suivre, je pense a vous
Bises
Merci Elisa pour ce beau récit qui rend si bien la réalité cubaine et qui nous donne la leçon de ralentir un peu, de regarder autour de nous, d’ouvrir nos sens dans le moment présent. mErci pour les superbes photos!
Merci Elisa pour ce beau récit qui rend si bien la réalité cubaine et qui nous donne la leçon de ralentir un peu, de regarder autour de nous, d’ouvrir nos sens dans le moment présent. mErci pour les superbes photos!
Merci Elisa pour ce beau récit qui rend si bien la réalité cubaine et qui nous donne la leçon de ralentir un peu, de regarder autour de nous, d’ouvrir nos sens dans le moment présent. mErci pour les superbes photos!
Hola amigos,
C’est toi Elisa, la Reine! Vous abordes ses jardins; les têtes peuvent bien se retourner sur ton passage, avec toute cette belle suite…
Merci pour ces descriptions d’une telle éloquence qu’on se croirait sur place, parmi les gens, les couleurs, les odeurs…
On se sucrera le bec à la cabane à sucre en pensant à vous.
Bisous
Hasta pronto.
Hola amigos,
C’est toi Elisa, la Reine! Vous abordes ses jardins; les têtes peuvent bien se retourner sur ton passage, avec toute cette belle suite…
Merci pour ces descriptions d’une telle éloquence qu’on se croirait sur place, parmi les gens, les couleurs, les odeurs…
On se sucrera le bec à la cabane à sucre en pensant à vous.
Bisous
Hasta pronto.
Hola amigos,
C’est toi Elisa, la Reine! Vous abordes ses jardins; les têtes peuvent bien se retourner sur ton passage, avec toute cette belle suite…
Merci pour ces descriptions d’une telle éloquence qu’on se croirait sur place, parmi les gens, les couleurs, les odeurs…
On se sucrera le bec à la cabane à sucre en pensant à vous.
Bisous
Hasta pronto.