Vers le nord…
Après la Havane, quelques jours à Varadero à faire de l’école, profiter de la plage et souper dans un sympathique resto (où Nathalie a pu avoir une longue discussion politique avec la propriétaire…) pour dire adieu à nos amis du voilier Polar Pacer, nous disons au revoir à Cuba qui nous a fait vivre bien des émotions et de beaux moments.
Nous prévoyons quitter Cuba pour Bimini, pour aller une dernière fois se baigner dans les eaux translucides et magnifiques des Bahamas… il reste encore 10 jours sur notre permis de navigation bahamien. Nous quittons donc Varadero vers les 10 heures du matin et comptons arriver à Bimini le lendemain matin. La météo nous prévoit un vent de travers de 20 nœuds du sud-est, baissant à 10 à 15 nœuds, donc favorable, et avec le Gulf Stream, ce courant marin puissant qui devrait accélérer notre course de 3 à 4 nœuds, cette traversée devrait être une partie de plaisir. Des vagues dans les 3 pieds sont prévues. Cela, c’est la théorie, qui est revérifiée la veille sur internet et le matin même sur la radio ondes courtes. La « fenêtre météo » est ouverte pour une traversée sécuritaire et confortable vers les USA ou les Bahamas.
Mais la réalité est toute autre. Le vent n’est pas du sud-est mais du nord-est, donc opposé au Gulf Stream, amplifiant ainsi les vagues. Plutôt que de naviguer vent de travers, nous expérimentons le près serré, et notre course est ralentie considérablement par les vagues qui freinent le bateau. Nous dérivons plus que nous avançons. Après 20 miles, nous voilà dans la machine à laver du Gulf Stream. Je comprends une expression lue plus tôt dans un livre de navigation à voile, à savoir que nos facultés mentales seront réduites pas la mauvaise navigation, les vagues et le vent. A posteriori, il y a pas mal de trucs qui nous auraient permis de se sortir de cette merde plus facilement. Car c’est dans cette substance que l’on est rendu vers 20h00, ou plutôt dans le liquide qui sort de l’autre extrémité du tuyau des membres de l’équipage de Mascaret à l’exception de Élisa, pas plus forte mais qui n’est pas malade. Le capitaine est régulièrement pris de vomissement, mais s’acharne à manger un peu. Les FFF causant le mal de mer étant la fatigue, le froid et la faim. Y parait que je suis le plus bruyant dans l’acte… À la barre, Nathalie et moi se relayons fréquemment, aux heures et trente, car les quarts à la barre sont fatiguants. Au moins, les enfants sont restés à l’intérieur et dorment. Durant la nuit, après plusieurs heures de navigation difficile, le vent ne baisse pas et ne tourne pas vers le sud comme prévu; on est encore au près serré, les vagues battent l’étrave de Mascaret, qui bondit et replonge. Pas des vagues énormes ou dangereuses, mais courtes, comme un sale clapot, causant un inconfort qui sape l’énergie. Et c’est dans cet état d’esprit, sous la torture comme dit Nathalie, que vers 3 h du matin, on change notre direction vers Miami. Nous abandonnons l’idée de revoir les Bahamas, trop fatigués pour continuer.
Vous comprendrez qu’il n’y a pas eu de photos prises…
On regrettera cette décision pendant quelques jours; on aurait dû rappliquer vers Miami, oui, mais se rediriger ensuite vers Bimini quand cela s’est calmé le lendemain matin. Ou mettre le moteur pour améliorer notre sort. Mais quand on ne pense plus, on ne pense plus du tout… Nous sommes tout sauf contents de rentrer aux États. C’est que cela nous coûtait de quitter Cuba que l’on a adoré, toute cette culture riche, qui nous ressemble malgré les différences. Et de quitter les Bahamas que l’on a adoré, avec ses eaux exceptionnelles. Et rentrer vers Miami signifie le début du retour vers le nord, la fin du voyage en quelque sorte. Donc une arrivée ambivalente et un choc culturel, avec seulement la vue des gratte-ciels. Nous mouillons l’ancre dans les eaux calmes de la baie de Biscayne et dormons enfin. Nous contactons la douane qui veut nous rencontrer dans les 24 heures, pour une entrevue… rentrer de Cuba aux État Unis… cela peut être un problème. Le lendemain matin, rendez-vous chez les douaniers. On quitte le mouillage pour se rapprocher du port de Miami et du bureau de la douane. Et visitons donc le bureau . Le douanier nous pose les questions habituelles et part 30 minutes avec nos passeports. Puis un autre revient, nous demande combien de temps nous sommes restés à Cuba; 6 semaines ???… nice, qu’il me répond en me remettant les passeports en souriant. Nous sommes libres. L’équipage de Larose des vents a eu droit à un sermon de 30 minutes en rentrant de Cuba, il y a toutes sortes d’histoires de bateaux qui sont très mal accueillis par les autorités américaines. Mais nous sommes tombé sur le bon douanier. Plus légers, nous prenons un taxi direction Miami Beach, la plage mythique et la ville au style art déco. Il y a une plage énorme mais ce n’est pas les Bahamas… La consommation partout, les restos, les magasins, c’est tout un contraste après 4 mois aux Bahamas et à Cuba…
Depuis longtemps nous n’avions eu de ciel gris…
Nous naviguons ensuite vers West Palm Beach, et Vero Beach dans l’intracostal waterway car le vent nous est défavorable, notre intention est de prendre la mer vers les Caroline dès que le temps le permettra. Nous passerons quelques jours à Cocoa et les enfants suivent une leçon de surf avec les $ cadeau offerts par la parenté pour des extras. Et nous leur offrons la possibilité d’aller visiter Walt Disney. Mais pour de bien bonnes raisons, ils préfèrent continuer. Nos enfants choisissent d’aller vers le nord, NYC est la priorité. Et ils préfèrent faire du cheval, louer des vélos ou visiter un parc d’attraction plus tard. Et pour nous, plonger dans un monde artificiel après la nature des derniers mois ne nous enchantait guère. Nous poursuivons donc vers le nord…
PS: Nous sommes encore à New York et en avons bien profité… nous repartirons fort probablement demain (22 mai) vers le Long Island Sound.
Cher Sylvain, vos péripéties de vagues courtes et de côté ont fait ressurgir une couple de souvenirs de voile autour d’Anticosti… Mais tout de même si les enfants ont dormi ce n’était pas si mal, me dis-je bien au chaud dans cette fin de journée très chaude. Nathalie aura l’occasion de parler politique « en masse » au retour; je ne sais pas comment écrire ce qui se passe au Québec sans vous effrayer. Profitez des douceurs du vent (ou du moteur qui ronronne)…
Tourlou,
MO
Cher Sylvain, vos péripéties de vagues courtes et de côté ont fait ressurgir une couple de souvenirs de voile autour d’Anticosti… Mais tout de même si les enfants ont dormi ce n’était pas si mal, me dis-je bien au chaud dans cette fin de journée très chaude. Nathalie aura l’occasion de parler politique « en masse » au retour; je ne sais pas comment écrire ce qui se passe au Québec sans vous effrayer. Profitez des douceurs du vent (ou du moteur qui ronronne)…
Tourlou,
MO
Cher Sylvain, vos péripéties de vagues courtes et de côté ont fait ressurgir une couple de souvenirs de voile autour d’Anticosti… Mais tout de même si les enfants ont dormi ce n’était pas si mal, me dis-je bien au chaud dans cette fin de journée très chaude. Nathalie aura l’occasion de parler politique « en masse » au retour; je ne sais pas comment écrire ce qui se passe au Québec sans vous effrayer. Profitez des douceurs du vent (ou du moteur qui ronronne)…
Tourlou,
MO
Souffrant pour vous autres pendant le trajet vers Bimini et content de ne pas y être…
Miami est le centre anti-Castro par excellence au monde, pas surprenant le comportement des douaniers.
Bonne continuation! Il y a encore ces bonheurs qui vous attendent.
Souffrant pour vous autres pendant le trajet vers Bimini et content de ne pas y être…
Miami est le centre anti-Castro par excellence au monde, pas surprenant le comportement des douaniers.
Bonne continuation! Il y a encore ces bonheurs qui vous attendent.
Souffrant pour vous autres pendant le trajet vers Bimini et content de ne pas y être…
Miami est le centre anti-Castro par excellence au monde, pas surprenant le comportement des douaniers.
Bonne continuation! Il y a encore ces bonheurs qui vous attendent.
Ce fut très agréable de vous retrouver tous à N.Y. Merci pour l’accueil,ce sut super sympa de pouvoir bénéficier des commodités du Mascaret à quelques minutes de Central Parc.
Ce fut très agréable de vous retrouver tous à N.Y. Merci pour l’accueil,ce sut super sympa de pouvoir bénéficier des commodités du Mascaret à quelques minutes de Central Parc.
Ce fut très agréable de vous retrouver tous à N.Y. Merci pour l’accueil,ce sut super sympa de pouvoir bénéficier des commodités du Mascaret à quelques minutes de Central Parc.
ben au moins dans le nord, il y a la famille et les amis
J’arrive du encore plus Nord…le lac St-jean…il faisait 34 degrés
C’est le monde à l’envers
bon retour…prenez votre temps…car ici la vie va trop vite
Natcho xxx
ps j’embrasse toute la famille,mais un câllin spécial à la grande Nat…j’aurais bien besoin de sa petite épaule consolatrice
ben au moins dans le nord, il y a la famille et les amis
J’arrive du encore plus Nord…le lac St-jean…il faisait 34 degrés
C’est le monde à l’envers
bon retour…prenez votre temps…car ici la vie va trop vite
Natcho xxx
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ben au moins dans le nord, il y a la famille et les amis
J’arrive du encore plus Nord…le lac St-jean…il faisait 34 degrés
C’est le monde à l’envers
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Natcho xxx
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un peroquet mon animale prefere entoucas jai vraiment hate de te revoir romane je taime fort en amie! 🙂
un peroquet mon animale prefere entoucas jai vraiment hate de te revoir romane je taime fort en amie! 🙂
un peroquet mon animale prefere entoucas jai vraiment hate de te revoir romane je taime fort en amie! 🙂
WOW… BRAVO ! Je n’ai que ces mots à l’esprit. Que d’expériences et de vécu pour tout l’équipage ! Les enfants vont ressortir de cette expérience changés à jamais ayant maintenant une vision autrement élargie. Quels yeux, ils vont avoir maintenant !!!
WOW BRAVO !!
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WOW BRAVO !!
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