Histoire de Cuba
Voici le résumé de mes lectures sur Cuba, j’espère que cela vous intéressera!
Époque précolombienne
Vers 1490, la population indigène est estimée à 100 000 habitants. Plusieurs peuples se sont succédés, dont les Tainos, les Arawaks, les Caraïbes et les Ciboneys. C’est en 1492 que l’espagnol Christophe Colomb découvre Cuba, lors de son premier voyage.
Colonisation espagnole
Il qualifie l’île du plus beau pays de la terre. En 1511, Baracoa est fondée,
suivie de 6 autres, dont Santiago, Bayamo, Trinidad et La Havane. Une année plus tard, le chef indien Hatuey est mit au bûcher*. Il n’y a alors plus aucune résistance indienne à Cuba. En 1523, des esclaves africains arrivent pour travailler dans les mines car les indigènes ont tous péris. La position de Cuba est stratégique pour rapporter tous les trésors du Nouveau-Monde en Espagne.
*Sur le bûcher, les religieux lui ont demandé s’il voulait se faire baptiser. Huatey demande s’il y a des gens comme vous au paradis, et comme on lui répond oui, il refuse la conversion.
Pirates
Malgré l’effort des Espagnols, les marais inhabités de Floride et le dédale des Bahamas offrent refuge aux pirates et boucaniers de partout, prêts à attaquer le premier navire en direction de l’Espagne, remplis de richesses… Henry Morgan, engagé par le gouvernement britannique pour se renseigner sur les activités espagnoles à Cuba, en profite pour s’enfoncer dans les terres avec 750 hommes et attaquer Puerto Principe (Camagüey). Il enferme les habitants dans les églises et pille la ville. La légende dit qu’il a oublié les habitants de la ville dans les bâtiments et les laissent mourir de faim.
Boom du sucre et de l’esclavage
Vers 1790, le tabac, jadis première richesse de l’île, est remplacé par le sucre. Colomb a implanté la canne à sucre des îles Canaries durant son 2e voyage. En Europe, le sucre était payé à un prix exorbitant et venait de l’Orient. La canne à sucre gagna en un siècle toutes les Caraïbes jusqu’à la côte brésilienne.
Occupation Britannique
En 1762, les forces britanniques s’emparent de La Havane. Le port est alors ouvert au commerce international. L’année suivante, les Britanniques échangent La Havane aux Espagnols contre la Floride (traité de Paris).
Lutte contre le colonialisme
En 1886, l’Espagne abolit toute forme d’esclavage. José Marti, considéré comme le père de la révolution (chaque village cubain a un buste de lui sur la place ou devant l’école), fonde le Parti révolutionnaire cubain, en 1892. Mais il est tué trois ans plus tard dans sa première et dernière bataille, à Dos Rios. En 1989, le Maine, navire américain, coule dans la baie de La Havane après une explosion. Les USA, accusant Cuba, entrent en guerre. L’Espagne signe finalement un traité abandonnant Cuba aux Américains. Un gouvernement militaire est mis sur pied par les États-Unis. Mais en 1901, le Congrès américain accepte de se retirer contre la garantie que le pays sera sous protectorat américain. Le premier président cubain, Tomas Estrada Palma signe à contrecoeur l’amendement Platt, qui autorise les Américains à intervenir dans les affaires cubaines et oblige la location de la base navale de Guatanamo.
Décadence et corruption
Les réformes que Marti souhaitaient ne voient pas le jour. Les Marines sont souvent sur place pour protéger les intérêts américains. Les régimes autoritaires se succèdent. Fulgencio Batista est élu en 1940 après des élections apparemment honnêtes. Il se lie d’amitié avec Lansky, un chef très important de la mafia. Batista lui offre de prendre contrôle de deux casinos et d’un champ de course tous truqués. La mafia américaine ne peut rester longtemps impassible à une ville où l’alcool, le jeu, la drogue et la prostitution produisent des sommes gigantesques. La plupart des casinos sont truqués par la mafia, mais selon eux, ils sont parfaitement légaux.
Révolution
Pendant que dégénère la décadence à La Havane, la révolution s’enracine dans les campagnes. La population rurale supporte une énorme misère : l’eau courante est très rare, tout comme l’électricité, l’accès à l’éducation et à la santé. Un jeune avocat audacieux, Fidel Castro, décrète que seul une révolution armée peut mettre fin à la dictature. En voulant déclencher un soulèvement de masse, le 26 juillet 1953, Castro et 125 partisans font une attaque contre les casernes de Mancada à Santiago. Trois de leurs partisans sont tués pendant l’assaut et 68 autres plus tard. Ceux qui ont échappé se réfugient dans la Sierra Maestra, mais ils sont rapidement retrouvés et emprisonnés. Batista décide de faire juger le rebelle. Prenant sa propre défense, Castro présente un discours de 5 heures qui va ébranler le peuple cubain. Condamné à 15 ans de prison, Castro lit Marx, étudie les soulèvements paysans et discute avec ses compagnons pour préparer sa révolution. Deux ans après son arrestation, le gouvernement juge qu’il n’est plus dangereux… Peu après sa libération, Castro et ses amis partent en exil au Mexique. C’est là qu’ils rencontrent un jeune Argentin, Ernesto « Che » Guevara avec qui ils fondent le mouvement du 26 juillet. Castro se rend à New York et à Miami pour ramasser l’argent nécessaire, se procurer des armes et des munitions et pour faire sa propagande à l’étranger. En novembre 1956, Castro, Che Guevara et 80 partisans quittent le Mexique à bord d’un yacht d’occasion appelé Granma. Aujourd’hui, étrangement, un journal et une province entière vont prendre ce nom. Les rebelles débarquent le 2 décembre dans le golfe de Guacanayabo à l’ouest de Santiago. Mais, les troupes de Batista les attendaient et tuent le trois quart de l’équipage. Fidel, son frère Raùl et Che Guevara font partie des rares survivants. Ils s’enfuient avec quelques paysans dans la Sierra Maestra où ils fondent l’armée rebelle. En deux ans, ils instaurent un gouvernement fantôme, rédigent un manifeste, implantent des écoles et des hôpitaux dans les villages. Ils créent aussi leur propre station radio où ils font campagne pour un Cuba démocratique. Ils envoient Herbert Matthews, journaliste du New York Times au quartier général de Castro… Il écrit un article enthousiaste sur l’armée rebelle qui offre au monde une image romantique du jeune et fier révolutionnaire. Batista prétend que l’histoire est montée de toutes pièces et que Castro est mort, mais Matthews lui envoie une photo de Castro et lui en fumant un cigare dans les montagnes. Le monde entier connait Castro. En 1958, un grève générale éclate en soutient des rebelles. En juillet, la révolution vit un tournant quand un bataillon se rend à Castro. L’armée est maintenant forte de 50 000 hommes. Les troupes de Castro pénètrent dans Santiago, celles de Raùl dans le nord de l’Oriente et le Che s’empare de Santa Clara. En décembre 1958, les rebelles ont détruit l’armée régulière, qui se retire. Le soir du 31 décembre, Batista quitte le pays pour la République dominicaine, puis, pour la Floride, en emportant, parait-il, 300 millions de dollars dans sa valise. Le lendemain, toute l’île est en fête. Les cubains dansent et chantent dans les rues. À La Havane, les paysans envahissent les casinos qui leurs étaient interdits. Castro prend la tête de ses troupes pour gagner la capitale. Des foules d’habitants l’acclament sur son passage. Au printemps, Castro s’autoproclame Premier ministre de Cuba et place Che Guevara à la tête de la Banque nationale. Les partisans de Batista ont été emprisonnés et exécutés par centaines. Le nouveau gouvernement engage une réforme agraire qui limite la propriété foncière, interdit la discrimination raciale, crée un programme de logements à loyers modérés, rend la santé et l’éducation accessibles à tous et met sur pied de nouvelles politiques pour l’agriculture, le sport, la musique, les arts et la défense. Cette redistribution des richesses contente la classe paysanne, mais les classes moyennes et supérieures se trouvent du même coup dépossédées. Beaucoup perdent même leur maison et s’enfuient à Miami où ils forment une communauté d’exilés contre Castro. Les États-Unis commencent à voir en Castro une menace pour leur sécurité nationale. Des événements étranges se succèdent, un navire français livrant des armes belges explose dans le port de La Havane. Peu de temps après, les deux pays rompent leurs relations diplomatiques et les Américains imposent un embargo qui stoppe net leurs exportations vers Cuba. En 1961, 1500 mercenaires des États-Unis débarquent dans la baie des cochons dans le but de renverser Cuba, mais l’opération échoue. Quelques mercenaires sont tués et la plupart capturés. Pour les récupérer, Kennedy doit livrer l’équivalant de 50 millions de dollars en médicaments. Les relations entre les deux pays empirent. Castro a gagné le soutien de toute l’Amérique latine. Les États-Unis soutiennent des opérations secrètes dont plusieurs complots. Selon Castro, la CIA aurait organisé 20 tentatives d’assassinat contre lui. Un directeur de la CIA aurait répondu n’avoir eu connaissance que de 5 opérations de ce genre. Pour soutenir ce nouvel allié socialiste, l’URSS apporte son aide économique et fait acheminer des missiles nucléaires pour assurer sa défense. En 1963, le président Kennedy fait tomber les relations avec Cuba sous le coup de la loi sur le commerce avec l’ennemi, resserrant ainsi l’embargo et interdisant toutes relations commerciales ou personnelles entre les deux pays.
Mon opinion
J’ai adoré Cuba. C’était pas mal plus vivant que les Bahamas ou les États-Unis. Les habitants marchaient dans les rues et il n’y avait presque pas de voitures. J’aime beaucoup mieux les charrettes de chevaux et de bœuf, les vélos, les voitures de 1950, les piétons aussi, que les gros « chars » tout propres des États-Unis…Les habitants sont assis continuellement devant leur maison à regarder les gens passer. Les petits kiosques de fruits et légumes ou de pizzas ne sont pas cher et bons. Il y a des tonnes de fruits exotiques. C’est vraiment bon. Les gens sont sympathiques et il fait toujours beau et chaud. Nous n’avons vraiment pas regretté d’avoir décidé d’aller à Cuba plutôt qu’aux Abacos (autres îles des Bahamas).
Source: CUBA, Bibliothèque du voyageur, Gallimard, pp18 à 69
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OUI, très intéressant Élisa.
Quel travail de compiler ces données.Bravo, c’était très facile à lire et clair. J’ai tout compris mais peut-être pas tout retenu car mon cerveau est occupé à jardiner.
Nous avons hâte de vous revoir. Bons vents ! Bisous à l’équipage. MO.
OUI, très intéressant Élisa.
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Bonjour Élisa et ta fmille,
J’adore tes résumés. C’est un raccourci bien juteux. Tellement que je l’ai transféré à Sébastien et Maude qui reviennent tout juste de Cuba. Je suis convaincu qu’ils prendront un grand plaisir à lire tes lignes et `admirer les images tout aussi magnifiques; c’est un plus.
À bientôt
Bisous à tous.
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À bientôt
Bisous à tous.
C’est la même histoire de Cuba que j’ai appris pendant mon voyage là-bas. José Marti est vraiment leur grand héros révolutionnaire, bien avant Castro et Guévara.
Bravo Élisa pour le beau résumé historique!
C’est la même histoire de Cuba que j’ai appris pendant mon voyage là-bas. José Marti est vraiment leur grand héros révolutionnaire, bien avant Castro et Guévara.
Bravo Élisa pour le beau résumé historique!
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