L’île aux montagnes
Déjà, de la mer, Cuba est différente. Des montagnes aux formes diverses se dressent devant nous au soleil levant. Magnifique.
L’anse de Puerto Vita s’enfonce dans les terres et la marina se trouve tout au bout. L’odeur de terre nous accueille et emplit nos narines, les Bahamas étaient plus arides, rocailleuses et sablonneuses. Nous jetons l’ancre juste avant car nous ne pouvons pas y entrer tant que les formalités ne sont pas faites. Un médecin viendra d’abord au bateau, souriant et nu-bas, et nous posera des questions, sans plus, mais nous remplirons des papiers. Nous pouvons par la suite rejoindre la marina aux quais de ciment bleu pâle, qui s’agencent avec les mangroves en arrière-plan. Mais avant de sortir, nous devons attendre la visite de 3 personnes, deux personnes de l’immigration et un responsable de l’agriculture, qui sont parties dîner. Tout se passe bien, même la fouille de notre frigo, qui contenait entre autres des poissons et de la langouste pêchés aux Bahamas ainsi qu’un fromage orange presque rendu bleu. Même la volée de petites mouches à fruits soulevée par la vérification du hamac à fruits n’a pas fait broncher l’homme.
C’est avec un peu de gêne aussi que j’observe l’autre homme regarder l’intérieur de nos armoires encombrées et soulever nos coussins de divan sous lesquels se trouvait une couche de sable et autres objets (qui nous amène à facilement deviner que ces endroits n’ont pas été la priorité au ménage!).
Pour finir, un mignon petit chien viendra flairer l’intérieur de notre bateau.
Ensuite, la dame de la marina remplit d’autres papiers avec le sourire et des réponses à nos questions sur notre organisation dans ce pays.
Nous sommes arrivés à 7h30 et les formalités se terminent à 16h00. Il fait très chaud.
Le lendemain, nous devons impérativement aller à Guardalavaca, 20 minutes de taxi, pour aller changer des sous. Notre taxi est une vieille Pontiac des années cinquante. Le chauffeur reviendra nous chercher en fin de journée. Le transport est cher comparativement à ce que nous savons sur le niveau de vie des cubains. Ce n’est que notre premier questionnement sur le paradoxe cubain. Ce que nous donnons au chauffeur de taxi pour une journée est ce qu’un médecin gagne en un mois ! Il nous fait passer par son village pour que je puisse acheter tomates, poivrons et tresse d’ail. Il nous montre où il demeure et mentionne qu’il paie 12 pesos cubains (50 sous) par mois et sera propriétaire de son logement dans 20 ans. Mais pour cela, il doit impérativement travailler pour les chaînes hôtelières. Et nous lui donnerons 30 CUC (pesos convertibles) qui est le prix normal selon les habitués. L’argent en CUC est utilisé par les touristes et les pesos nationaux, par les cubains. Par contre, plusieurs nécessités doivent être achetés en CUC par les cubains, comme shampooing et savons, donc, les cubains travaillant auprès des touristes sont grandement privilégiés à ce niveau. C’est pourquoi plusieurs professionnels ne travaillent pas dans leur domaine et préfèrent être barman ou serveuse. C’est une autre curiosité, deux systèmes de monnaie dans un même pays…
À Guardalavaca, nous sommes sous le choc. C’est comme arriver au Québec tout d’un coup (après 8 mois de navigation !), avec tous ces touristes au fort accent québécois, pas toujours mélodieux… Une petite journée à la plage, où on découvre que les restos seront moins chers ici mais que les communications ne seront pas faciles. Notre portable ne pourra pas être utilisé ici, et même les endroits où nous pouvons avoir accès à un ordi (et même le téléphone) ne courent pas les rues. Une file d’attente s’étire souvent sur le trottoir. Ne vous attendez donc pas à des nouvelles fraîches de ce blog !
Guardalavaca a de jolies plages mais achalandées. L’eau n’est pas aussi claire ni aussi chaude que nos dernières semaines. Mais ce n’est pas pour les plages que nous sommes venus mais pour la terre et son peuple !!
Nous louons une voiture pour 5 jours à partir de jeudi prochain (8 mars), dans le but de visiter l’est de Cuba.
PS : Nous repartons dimanche matin très tôt à Cuba pour poursuivre nos aventures. Merci pour vos beaux mots d’encouragement dans les courriels et commentaires, ils ont été lus avec émotions même s’ils n’ont pas été répondus…
wow sa doit etre magique
wow sa doit etre magique
wow sa doit etre magique
La vie continue, profitez’en un max.
Biz a vous tous
Philou
La vie continue, profitez’en un max.
Biz a vous tous
Philou
La vie continue, profitez’en un max.
Biz a vous tous
Philou
Merci de partager vos aventures. Nous apprécions vous lire.
Merci de partager vos aventures. Nous apprécions vous lire.
Merci de partager vos aventures. Nous apprécions vous lire.
Allõ la petite famille!
Votre récit de Cuba me rappelle des souvenirs. Pas toujours facile mais intéressant.
On vous suit du Portugal (on écrivait surtout sur courriel, il y a plus de nouvelles de nous). À Albufeira, il fait beau mais pas super chaud, dans les 20 degrés.
Jacques Chamberland
Allõ la petite famille!
Votre récit de Cuba me rappelle des souvenirs. Pas toujours facile mais intéressant.
On vous suit du Portugal (on écrivait surtout sur courriel, il y a plus de nouvelles de nous). À Albufeira, il fait beau mais pas super chaud, dans les 20 degrés.
Jacques Chamberland
Allõ la petite famille!
Votre récit de Cuba me rappelle des souvenirs. Pas toujours facile mais intéressant.
On vous suit du Portugal (on écrivait surtout sur courriel, il y a plus de nouvelles de nous). À Albufeira, il fait beau mais pas super chaud, dans les 20 degrés.
Jacques Chamberland
Voici un petit bonjour d’une autre île près de l’Atlantique (pas tout à fait le même climat),
Quelle expérience extraordinaire! Merci de partager avec nous. À Anticosti, le printemps est enfin arrivée. Les outardes se sont fait entendre depuis 3 semaines déjà. Je crois même qu’il y a deux couples qui nichent en plein coeur du village sur le lac St-Georges. La première hirondelle a été aperçue hier. Mais surprise ce matin, il y a environ 10 cm de neige au sol, le tout agrémenté de poudrerie. Voilà pour mon coin de pays. Portez-vous bien et au plaisir de vous revoir. Bon printemps!
Voici un petit bonjour d’une autre île près de l’Atlantique (pas tout à fait le même climat),
Quelle expérience extraordinaire! Merci de partager avec nous. À Anticosti, le printemps est enfin arrivée. Les outardes se sont fait entendre depuis 3 semaines déjà. Je crois même qu’il y a deux couples qui nichent en plein coeur du village sur le lac St-Georges. La première hirondelle a été aperçue hier. Mais surprise ce matin, il y a environ 10 cm de neige au sol, le tout agrémenté de poudrerie. Voilà pour mon coin de pays. Portez-vous bien et au plaisir de vous revoir. Bon printemps!
Voici un petit bonjour d’une autre île près de l’Atlantique (pas tout à fait le même climat),
Quelle expérience extraordinaire! Merci de partager avec nous. À Anticosti, le printemps est enfin arrivée. Les outardes se sont fait entendre depuis 3 semaines déjà. Je crois même qu’il y a deux couples qui nichent en plein coeur du village sur le lac St-Georges. La première hirondelle a été aperçue hier. Mais surprise ce matin, il y a environ 10 cm de neige au sol, le tout agrémenté de poudrerie. Voilà pour mon coin de pays. Portez-vous bien et au plaisir de vous revoir. Bon printemps!